Suis-je victime de violence ?

Violence verbale

Paroles autoritaires, malveillantes, humiliantes, actes anodins qui dégénèrent en menaces ou insultes. 

Pour éviter les disputes, les agressions la victime se tait et se soumet.

Détournement de la culpabilité

L’agresseur vous fait croire que vous êtes fautif(ve).

La victime ressent un profond sentiment de culpabilité, de peur, d’humiliation et de perte d’estime de soi.
Elle s’en trouve paralysée, anéantie.

Le passage à l’acte

La menace, l’insulte, la violence physique s’installe. 

Bousculades, coups sur le corps ou la tête, brûlures, utilisation d’armes ou d’objets tranchants, strangulation…

La lune de miel

L’auteur des violences feint de s’excuser tout en minimisant ses actes. Suit une période de gentillesse.

Mais ces lunes de miel s’espacent. Prise dans la spirale, la victime perd pied, et se laisse glisser dans le désespoir. 
Suivent parfois la dépression, l’isolement, la dévalorisation et la perte de confiance.

Pire encore quand les enfants sont directement touchés ou impliqués.

SI CES SITUATIONS FONT ÉCHO EN VOUS

Alors vous êtes victime de violences familiales, vous avez peur, vous avez honte, vous n’êtes pas seul(e).

Contre les idées reçues

Suis-je en tort si je quitte le domicile conjugal, même si je suis victime de violence ?

NON

Puis-je me voir attribuer le domicile conjugal, alors que mon conjoint violent est titulaire du bail ?

OUI

Quand un conjoint est violent, peut il perdre l’autorité parentale et ne plus avoir de droit de visite et d’hébergement concernant les enfants du couple ?

OUI

Pour les couples mariés, est ce que le mari doit continuer à payer les frais concernant le logement même si il en est évincé ?

OUI

Cette règle est-elle identique pour les couples non-mariés ?

OUI